Après avoir bidouillé et trifouillé dans les quelques photos de mes 'tites créations, j'ai laissé tomber: il faut vraiment que je (re)photographie ce que j'ai sous la main!
Malheureusement, il fait tout gris (enfin, moi j'aime cette couleur du temps, mais pas mon appareil), alors que j'ai des tonnes de choses à mitrailler: mes petits trésors à moi, et mes délicieux paquets récemment reçus.
Alors ce soir, pas d'image, mais un mini tag lancé par Lorencel, curieuse comme une concierge: donner trois mots qui me définissent.
Il n'y a pas d'ordre d'importance, mais puisqu'il faut bien commencer, j'me lance!
RÊVE: éveillé ou endormi, il m'est nécessaire. Avec sa copine l'imagination, il est le ciment de ma personnalité. Ce n'est pas un hasard si j'ai écrit en sous-titre de mon blog cette phrase issue du premier manifeste surréaliste "Pour être heureux il suffit de vivre son rêve, de rêver sa vie". Au premier abord, elle sonne bien, elle est très jolie. On peut vite y trouver un côté pathétique. Et pourtant, si on a déjà le rêve...
DESIR & PLAISIR: indispensables! Je suis comme ça. Je réalise qu'être malade depuis longtemps (je vous rassure, rien de mortel, enfin pas dans un pays occidental, mais de nombreuses opérations et surtout la morphine contre la douleur; je ne travaille plus depuis maintenant quatre ans, ce qui explique pourquoi j'ai autant de temps pour vous raconter des bêtises!) m'a forcée, aidée à trouver dans chaque instant agréable une source immense de satisfactions et de plaisirs; le moment béni où on sait qu'on va s'endormir, en cherchant la bonne position, ce qu'on ressent en prenant une douche quand il fait très chaud, tous ces petits riens de la vie quotidienne qui deviennent des petites secondes de bonheur, attendre la publication d'un livre, choisir le moment idéal pour regarder un DVD, choisir de fermer ou non ses volets...
SAVOIR & LES MOTS: un grand merci à mes parents, qui m'ont appris que plus je sais, mieux je me porte. Ca s'est toujours vérifié, toujours, je n'ai pas de mérite, j'ai une excellente mémoire et je dévore. Je vais vous faire une confidence, j'aurais aimé être Léonard de Vinci, il est l'image même de l'impossible aujourd'hui: un être humain qui à un moment donné, possédait la totalité de la connaissance humaine. Et les mots? Les mots ils m'énervent, ils m'agacent, je les use depuis que je sais écrire (ça en fait des cartons de "journaux intimes"!), ils portent en eux leur(s) limite(s), ils sont merveilleux quand ils vont plus vite que ma plume sur le papier, ils sont extraordinaires... Et je suis arrivée à un âge où je ne retiens plus mes mots, même lorsqu'ils sont destinés à être lus.
Pour vous récompenser d'arriver au bout de mes délires épistolaires, je vous pose une petite devinette: par quelle catégorie de bidouilles vais-je commencer à vous montrer mon travail? La première à répondre juste aura une petite surprise, allez, disons une petite carte maison.
Joyeuse soirée!